Histoire
Retrouvez ici les événements qui ont marqué la vie de l’atelier depuis sa création en 1986
15 Stradivarius sont exposés, le catalogue est co-écrit avec Peter Biddulph. Ce sont même 20 instruments du maître luthier qui seront joués sur scène pour le concert d’ouverture du festival de Radio France, avec Augustin Dumay en soliste.
Chaque été l’AIMM organise des master-classes de violon, alto, violoncelle et musique de chambre avec d’éminents professeurs de la Menuhin School, Juilliard, Curtis, etc.
Découvrir l’hôtel Magnol
Travail collaboratif sur une copie du violon « Alard », Guarnerius Del Gesù de 1742, à la demande du Musée de la Musique de Paris.

« Avoir grandi dans une famille qui aime rénover des bâtiments anciens, ça nourrit l’imaginaire et permet de se projeter facilement.
La première fois que je suis entrée dans l’Hôtel Magnol, j’avais 13 ans, et j’ai pensé que c’était un genre de château de princesse. Un palais, déserté depuis que la dernière princesse était partie. Abandonné à son sort. Attendant que quelqu’un l’éveille de son long sommeil en y apportant son amour.
Alors, avec beaucoup d’amour, ma famille a redonné ses lettres de noblesse à cette maison.
Nous l’avons ramenée à la vie.

Avec l’atelier de lutherie bien sûr, mais avec de nombreux moments de partage aussi.
Des concerts, des soirées costumées, des dîners, des répétitions, un album enregistré, un défilé de mode, des réunions, des réglages, des projections, des expositions, un appartement d’hôtes, des conférences de presse, des visites guidées et j’en oublie sans doute…
Tous ces souvenirs incroyables, ces rencontres, ont façonné l’Hôtel Magnol et ont participé à me construire. Pierre après pierre, en accueillant chacun de nos hôtes personnellement. Depuis mon adolescence, cette maison fait partie de ma vie. Et aujourd’hui, je sais qu’elle fait partie de moi, et de l’histoire de ma famille.

Quand nous nous sommes décidés à quitter les lieux, cela avait des implications différentes pour chacun de nous : mon père, ma soeur, mon frère et moi. Cela nous a émus, naturellement, mais cela a également apporté une dynamique, des projets communs et individuels.
Finalement, chacun de nous s’est construit autour de ce lieu incroyable, et comme un parent, il nous a donné la structure nécessaire pour grandir, s’envoler et construire d’autres choses ailleurs .
Aujourd’hui, l’atelier de lutherie est installé dans les pins à quelques kilomètres de Montpellier, avec un nouveau projet de rénovation très différent, et nous y poursuivons notre travail de passeurs d’histoires de violons. »
Lucie